Excusez-moi mais j’ai la tête ailleurs.
Je suis là et là où se trouve mon coeur.
Je ris et je pleure et si je ne dis rien,
Que mes yeux semblent perdus au loin,
C’est que j’entends au fond de moi
Et tout autour dans l’univers,
Le bruit des pas et de la voix
De celui qui est ma lumière.
J’ai abandonné mon coeur à l’amour,
Je ne veux plus faire demi-tour.
De la poussière il m’a tiré
Je pourrais presque m’envoler.
Je l’ai tellement désiré, tant de larmes ont coulé.
Quand la mort s’approchait, qu’elle voulait m’emporter,
Quand le monde s’effondrait, que je restais caché,
Il est venu sans bruit.
Et Là, il s’est assis.
Dans ses bras il m’a serré.
Avec moi il a pleuré.
Et j’ai vu son regard me montrer le chemin,
Celui d’un jour nouveau et de ses lendemains.
D’un seul geste de la main, d’un seul il a ôté
Le lourd manteau de craintes qui semblait m’étouffer.
Quand il m’a relevé, que j’ai suivi ses pas,
J’ai trouvé le chemin qui redonne la joie.
Alors Excusez-moi mais j’ai la tête ailleurs.
Je suis là et là où se trouve mon coeur.
Je ris et je pleure et si je ne dis rien,
Que mes yeux semblent perdus au loin,
C’est que j’entends au fond de moi
Et tout autour dans l’univers,
Le bruit des pas et de la voix
De celui qui est ma lumière.
Ecrit le 1 mars 2017 à Eslourenties Daban. Bruno Laffitte.
Photos de Bruno Laffitte sauf celle de l’enfant dans les bras de son père (Photo by Laura Fuhrman on Unsplash)
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.